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dimanche 26 février 2012

Anniversaire 70 ans de Gaby à Eybens le 26/02/2012

 

Sketches "Les vieux"
 

2 vieux (Jacques et Marc), assis sur un banc de la maison de retraite, commentent l’actualité du journal « l’écho des boutonniers » 
 
Présentation du sketch par Robert
 
Nous sommes en 2032.
La scène se passe dans le parc de la maison de retraite « Les Boutonniers des Gars du Cours Berriat » à Saint Pierre de Chartreuse.
Dans cette maison de retraite ont pris pension certains anciens employés de la société Raymond Boutons, et notamment : Jacques, Pierre, Jo, Gaby, Robert, Marc, Brigitte, Vita, Michèle, Alice et Geneviève.
Marc, assis seul sur un banc, lit le journal. Jacques arrive
 
Jacques : Salut Marc, comment ça va !!
 
Marc : Si c’était pas mes rhumatismes !!!!!!! C’est dur la vieillerie !!!
 
Jacques : Quelles sont les nouvelles ?
 
Marc : Je lisais que la caserne de pompiers d’Eybens fusionnait avec celle de Saint Martin D’Hères
 
Jacques : Ah ben bon sang !! Du temps de notre copain Gaby, on n’en serait pas arrivé là !
 
Marc : Et dire qu’il a été président de l’amicale des anciens pompiers, ça doit lui en foutre un coup, lui qui ne sortait jamais sans sa casquette de pompier bien visible sur la plage arrière de sa Rover.
 
Jacques : Parlons-en de l’amicale, ils en ont éteint des gosiers en feu !! Ils avaient même réussi à embrigader Robert, on s’est toujours demandé ce qu’il faisait là !!!
 
Marc: Il était trésorier, et sa mission principale était de tenir le compte des bouteilles  de pinard à disposition.
 
Jacques : C’est vrai, lui aussi il la mérite sa médaille de vermeil « d’extinction des gosiers en feu ».
 
Marc : T’as vu Auch a passé 40 points à Grenoble.
 
Jacques : J’en connais un qui doit faire la gueule.
 
Marc : Oui, mais Auch nous on connaît : on a fait un voyage dans le Gers !!
 
Jacques : Ô la, la, rappelle-toi, la visite de la ferme du foie gras le lendemain du cassoulet !!
 
Marc : C’est sûr, il n’y avait pas que le foie qui était gras, la visite s’est vite transformée en une course aux toilettes. Je pense qu’on n’a jamais vu Gaby courir aussi vite en se tenant le pantalon. C’est pas pour rien que ça s’appelle la courante !!
 
Jacques: C’était quand même un sacré boute-en-train, formé à l’école de notre ami Dédé, toujours à l’affût pour faire une connerie
 
Marc: Ah non !! Toujours accusé mais jamais prouvé !! Rappelez-vous les clés qu’il aurait cachées à Cairanne, les lits en portefeuille à Tincave, les seaux d’eau sur les portes !!! Moi qui le connais bien, ça m’étonnerait qu’il ait pu faire ça, il a souvent été accusé à tort
 
Jacques– J’y crois pas !! Mais je rêve !!C’est bien écrit pourtant : vous vous rendez compte, A Raymond relocalise ses fabrications en France et relance la fabrication des boutons pressions
 
Marc: Y en a un à qui ça va faire plaisir !!
 
Jacques : Qui sait, s’ils remettent en route les presses DSN et Gaillard, ils vont peut être rappeler Gaby
 
Marc : Ah c’est pour ça qu’il fait les cent pas dans le couloir avec sa blouse bleue RG : il a lu le journal, il révise ses gammes d’emboutis des outils grenoblois.
 
Jacques : Ils vont certainement avoir besoin d’un mécanicien ajusteur. Rappelez-vous c’est par tirage au sort qu’il était rentré chez Raymond juste en sortant de l’école des boutonniers !!

Marc : D’accord, mais, s’ils le reprennent, c’est comme chef d’atelier, pas comme plaqueur : il a usé plus de blouses en tant que chef que de bleus à l’établi
 
Jacques : D’autant plus qu’aujourd’hui le travail à l’atelier est plus tranquille. Courageux qu’il était  le Gaby en 1959 : 57 heures, voire 61 heures qu’il faisait par semaine.
 
Marc : Oui, oui, mais, à l’époque, il y avait beaucoup plus de demoiselles à  l'atelier des femmes : ça peut expliquer pourquoi il faisait beaucoup d’heures.
 
Jacques :oui ,il y avait beaucoup de femmes ,mais la laurette il l'a pas connu chez Raymond
 
Marc : Je crois savoir qu'il l'a dévergondé jeune, à peine 15 ans
qu'elle avait .Il draguait avec une moto , il faisait le malin il portait un blouson avec un aigle dans le dos
 
Jacques : Il l'a coursé la pauvre toute tremblante sur son solex ça impressionne un blouson noir
 
Marc :Elle avait peut être que 15 ans mais le paternel veillait au grain
 
Jacques :Pour sur le Gaby il le craignait le beau père 1,90 m ça impose,vous avez su l'histoire ou les gendarmes les ont ramassés dans un bar et les ont ramenés à la maison , penaud et au garde à vous qu'il était le Gaby
 
Marc :Pour revenir à la relance des boutons pressions chez Raymond , c’est vrai, ça pourrait l’occuper de reprendre du service, le pauvre depuis qu’il est ici avec nous, il radote un peu, il se voit toujours jeune : il pense, il pense, ça lui bouffe les méninges
 
Jacques : ha oui, oui, tout à fait d’accord avec vous : il peut même plus jardiner du coup il n’a même plus le plaisir d’offrir du basilic à ses copines !!
 
Marc : En plus, déçu qu’il a été de ne pas être réélu au conseil municipal.  Le plus dur pour lui, c’est qu’il ne peut  même plus descendre à Farinette : la Laurette ne le laisse plus conduire elle dit qu’il est miraud comme une taupe.
 
Jacques : Depuis sa bûche à Bresson, il a aussi abandonné le vélo : on m’a dit qu’il l’avait donné à son gendre pour qu’il puisse aller jouer aux boules
 
Marc : Bof ,Mmmmmm.  Je crois savoir que le Gabriel il arrive encore à secouer la Laurette de temps en temps
 
Jacques : Sérieux !!!!!! Eh ben mes amis, quel homme ce Gabriel !!  N’en parlez pas trop : ça va faire des jalouses !!-
 
Marc: Bon Dieu, mais on allait oublier, le Gaby :Un bon père ,un gentil papy ,un bon copain ,quoi: 90 ans qu’il a aujourd'hui, et si on allait se faire payer un coup !!!!

Sketche du bordel militaire de campagne ( BMC)

 


Participants :

       1ére classe Mauras

       2 éme classe Laporte

       1 ére classe Gondre

       Caporal Chaboud

       Caporal chef Buono

       Prostituée «  Momo »

       Prostituée «  Bri »

       Prostituée  « Vita Bella »

       Prostituée «  la miche »  

       Prostituée « La Geneviève »
Jacques déguisé en militaire présente le sketche (en fond sonore musique militaire)

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous conter un des faits marquants de la campagne militaire de notre ami Gaby pendant la guerre d’Algérie

En dehors des faits d’armes vécus par tous ces braves soldats pendant cette période,une des missions importante confiée à Gaby fût de veiller au bon moral des troupes et à son hygiène

De ce fait il se vit confier la responsabilité du BMC (arrivée du panneau BMC fixer par Danièle)

Les documents filmés ayant été censurés nous allons vous remettre dans le contexte de cette période de l’histoire

Les personnes puritaines aux oreilles chastes et les enfants  sont priés de fermer les yeux et de se boucher les oreilles

Jacques derrière le mur d’entrée annonce aux soldats alignés en caleçon et marcel

-        Garde à vous

-        Prenez vos distances

-        En avant ,marche 1-2-1-2

Les soldats arrivent dans la salle à l’entrée du BMC

Jacques – Garde à vous

               -  Demi tour gauche

               - Repos

Jacques s’asseoit et le pinceau à la main appelle chaque soldat qui se mets au garde à vous

Caporal chef Buono

-  
      Demi tour gauche
-        Repos

Jacques badigeonne

- Bon pour le service

Le soldat se retourne vers la salle le caleçon badigeonnée et choisit une prostituée et passe derrière le rideau (BMC)

Caporal Chaboud idem

1 ère classe Gondre idem

2 ème classe Laporte idem

Lorsque les 4 soldats sont derrière le rideau

-        Mime de scène amoureuse avec jeu de lumière

-        Cris de jouissance

Jacques appelle Gaby , la dernière prostituée l’entraine derrière le rideau

Gaby ressort en premier ayant au préalable été ébouriffé et débrayé par les prostitués

Chaque soldat ressort à tour de rôle ébouriffé et épuisé et retourne derrière le mur d’entrée