Sketches "Les vieux"
2 vieux (Jacques et Marc), assis sur un banc de la maison de retraite, commentent l’actualité du journal « l’écho des boutonniers »
Présentation du sketch par Robert
Nous sommes en 2032.
La scène se passe dans le
parc de la maison de retraite « Les Boutonniers des Gars du Cours
Berriat » à Saint Pierre de Chartreuse.
Dans cette maison de retraite
ont pris pension certains anciens employés de la société Raymond Boutons, et
notamment : Jacques, Pierre, Jo, Gaby, Robert, Marc, Brigitte, Vita, Michèle,
Alice et Geneviève.
Marc, assis seul sur un banc,
lit le journal. Jacques arrive
Jacques : Salut Marc, comment ça va !!
Marc : Si c’était pas mes rhumatismes !!!!!!! C’est
dur la vieillerie !!!
Jacques : Quelles sont les nouvelles ?
Marc : Je lisais que la caserne de pompiers d’Eybens
fusionnait avec celle de Saint Martin D’Hères
Jacques : Ah ben bon sang !! Du temps de notre
copain Gaby, on n’en serait pas arrivé
là !
Marc : Et dire qu’il a été président de l’amicale des
anciens pompiers, ça doit lui en foutre un coup, lui qui ne sortait jamais sans
sa casquette de pompier bien visible sur la plage arrière de sa Rover.
Jacques : Parlons-en de l’amicale, ils en ont éteint des
gosiers en feu !! Ils avaient même réussi à embrigader Robert, on s’est
toujours demandé ce qu’il faisait là !!!
Marc: Il était trésorier, et sa mission principale était de tenir le compte des
bouteilles de pinard à disposition.
Jacques : C’est vrai, lui aussi il la mérite sa médaille
de vermeil « d’extinction des gosiers en feu ».
Marc : T’as vu Auch a passé 40 points à Grenoble.
Jacques : J’en connais un qui doit faire la gueule.
Marc : Oui, mais Auch nous
on connaît : on a fait un voyage dans le Gers !!
Jacques : Ô la, la, rappelle-toi, la visite de la ferme
du foie gras le lendemain du cassoulet !!
Marc : C’est sûr, il n’y avait pas que le foie qui était
gras, la visite s’est vite transformée en une course aux toilettes. Je pense qu’on
n’a jamais vu Gaby courir aussi vite en se tenant le pantalon. C’est pas pour
rien que ça s’appelle la courante !!
Jacques: C’était quand même un sacré boute-en-train, formé à
l’école de notre ami Dédé, toujours à l’affût pour faire une connerie
Marc: Ah non !! Toujours accusé mais jamais prouvé !!
Rappelez-vous les clés qu’il aurait cachées à Cairanne, les lits en
portefeuille à Tincave, les seaux d’eau sur les portes !!! Moi qui le
connais bien, ça m’étonnerait qu’il ait pu faire ça, il a souvent été accusé à
tort
Jacques– J’y crois pas !! Mais je rêve !!C’est bien
écrit pourtant : vous vous rendez compte, A Raymond relocalise ses
fabrications en France et relance la fabrication des boutons pressions
Marc: Y en a un à qui ça va faire plaisir !!
Jacques : Qui sait, s’ils remettent en route les presses DSN et
Gaillard, ils vont peut être rappeler Gaby
Marc : Ah c’est pour ça qu’il fait les cent pas dans le
couloir avec sa blouse bleue RG : il a lu le journal, il révise ses gammes
d’emboutis des outils grenoblois.
Jacques : Ils vont certainement avoir besoin d’un
mécanicien ajusteur. Rappelez-vous c’est par tirage au sort qu’il était rentré
chez Raymond juste en sortant de l’école des boutonniers !!
Marc : D’accord, mais, s’ils le reprennent, c’est
comme chef d’atelier, pas comme plaqueur : il a usé plus de blouses en
tant que chef que de bleus à l’établi
Jacques : D’autant plus qu’aujourd’hui le travail à
l’atelier est plus tranquille. Courageux qu’il était le Gaby en 1959 : 57 heures, voire 61
heures qu’il faisait par semaine.
Marc : Oui, oui, mais, à l’époque, il y avait
beaucoup plus de demoiselles à l'atelier
des femmes : ça peut expliquer pourquoi il faisait beaucoup d’heures.
Jacques :oui ,il y avait beaucoup de femmes ,mais la laurette
il l'a pas connu chez Raymond
Marc : Je crois savoir qu'il l'a dévergondé jeune, à peine
15 ans
qu'elle avait .Il draguait
avec une moto , il faisait le malin il portait un blouson avec un aigle dans le
dos
Jacques : Il l'a coursé la pauvre toute tremblante sur son
solex ça impressionne un blouson noir
Marc :Elle avait peut être que 15 ans mais le paternel
veillait au grain
Jacques :Pour sur le Gaby il le craignait le beau père 1,90 m ça impose,vous avez
su l'histoire ou les gendarmes les ont ramassés dans un bar et les ont ramenés
à la maison , penaud et au garde à vous qu'il était le Gaby
Marc :Pour revenir à la relance des boutons pressions
chez Raymond , c’est vrai, ça pourrait l’occuper de reprendre du service, le
pauvre depuis qu’il est ici avec nous, il radote un peu, il se voit toujours
jeune : il pense, il pense, ça lui bouffe les méninges
Jacques : ha oui, oui, tout à fait d’accord avec vous :
il peut même plus jardiner du coup il n’a même plus le plaisir d’offrir du
basilic à ses copines !!
Marc : En plus, déçu qu’il a été de ne pas être réélu
au conseil municipal. Le plus dur pour
lui, c’est qu’il ne peut même plus
descendre à Farinette : la Laurette ne le laisse plus conduire elle dit
qu’il est miraud comme une taupe.
Jacques : Depuis sa bûche à Bresson, il a aussi
abandonné le vélo : on m’a dit qu’il l’avait donné à son gendre pour qu’il
puisse aller jouer aux boules
Marc : Bof ,Mmmmmm. Je
crois savoir que le Gabriel il arrive encore à secouer la Laurette de temps en
temps
Jacques : Sérieux !!!!!! Eh ben mes amis, quel
homme ce Gabriel !! N’en parlez pas
trop : ça va faire des jalouses !!-
Marc: Bon Dieu, mais on allait oublier, le Gaby :Un
bon père ,un gentil papy ,un bon copain ,quoi: 90 ans qu’il a aujourd'hui, et
si on allait se faire payer un coup !!!!
Sketche du bordel militaire de campagne ( BMC)
Participants :
– 1ére
classe Mauras
– 2
éme classe Laporte
– 1
ére classe Gondre
– Caporal Chaboud
– Caporal chef Buono
– Prostituée «
Momo »
– Prostituée «
Bri »
– Prostituée « Vita Bella »
– Prostituée
« la miche »
– Prostituée «
Jacques déguisé en militaire présente le sketche (en fond
sonore musique militaire)
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous conter un des faits marquants
de la campagne militaire de notre ami Gaby pendant la guerre d’Algérie
En dehors des faits d’armes vécus par tous ces braves
soldats pendant cette période,une des missions importante confiée à Gaby fût de
veiller au bon moral des troupes et à son hygiène
De ce fait il se vit confier la responsabilité du BMC
(arrivée du panneau BMC fixer par Danièle)
Les documents filmés ayant été censurés nous allons vous
remettre dans le contexte de cette période de l’histoire
Les personnes puritaines aux oreilles chastes et les
enfants sont priés de fermer les yeux et
de se boucher les oreilles
Jacques derrière le mur d’entrée annonce aux soldats alignés
en caleçon et marcel
-
Garde à vous
-
Prenez vos distances
-
En avant ,marche 1-2-1-2
Les soldats arrivent dans la salle à l’entrée du BMC
Jacques – Garde à vous
- Demi tour gauche
- Repos
Jacques s’asseoit et le pinceau à la main appelle chaque
soldat qui se mets au garde à vous
Caporal chef Buono
-
Demi tour gauche
-
Repos Demi tour gauche
Jacques badigeonne
- Bon pour le service
Le soldat se retourne vers la salle le caleçon badigeonnée et choisit une prostituée et passe derrière le rideau (BMC)
Caporal Chaboud idem
1 ère classe Gondre idem
2 ème classe Laporte idem
Lorsque les 4 soldats sont derrière le rideau
-
Mime de scène amoureuse avec jeu de lumière
-
Cris de jouissance
Jacques appelle Gaby , la dernière prostituée l’entraine derrière le rideau
Gaby ressort en premier ayant au préalable été ébouriffé et débrayé par les prostitués
Chaque soldat ressort à tour de rôle ébouriffé et épuisé et
retourne derrière le mur d’entrée